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Comment mettre en place une stratégie d’usage des indicateurs dans mon bloc opératoire ?


Dans de nombreux blocs opératoires, les indicateurs sont présents. Des tableaux de bord ont été mis en place. Des chiffres circulent. Mais posons la vraie question : Sont-ils réellement utilisés ? Une donnée, aussi exacte soit-elle, n’a aucun impact si elle n’est ni partagée, ni comprise, ni mobilisée au bon moment.

Alors comment passer d’un tableau de bord à une vraie stratégie d’usage ?

 

Un indicateur exact, c’est bien. Un indicateur utilisé, c’est mieux !

 

Le prérequis est connu : sans données fiables, pas d’indicateur pertinent. Ce point est indiscutable. Mais une fois cet obstacle franchi, un autre défi de taille s’impose : Comment faire en sorte que ces indicateurs soient réellement utilisés pour piloter le bloc opératoire ? Trop souvent, ils restent cantonnés à un rapport mensuel ou à un fichier Excel que seuls quelques initiés consultent. Et pourtant, l’enjeu est majeur. Un indicateur mal interprété ou mal utilisé peut entraîner des décisions contre-productives, générer de la méfiance entre les équipes, voire détériorer l’ambiance ou la confiance dans la gouvernance, affectant irrémédiablement l’amélioration du fonctionnement du bloc opératoire.

 

Une bonne stratégie de gestion du bloc opératoire repose sur trois piliers simples mais incontournables : 

 

> Pertinence : Un indicateur ne sert à rien s’il ne répond pas à une question concrète. Est-ce qu’il éclaire un vrai enjeu du bloc opératoire ? Est-il compréhensible pour ses destinataires ? 

 

> Lisibilité : Inutile d’empiler les chiffres si personne ne peut les lire rapidement. Les indicateurs doivent être hiérarchisés, visuels, et commentés. 

 

> Ritualisation : L’usage des indicateurs ne doit pas être exceptionnel. Il doit s’ancrer dans le quotidien du bloc : réunions de pilotage, points hebdomadaires, retours d’expérience. 

 

Sans ces trois piliers, les tableaux de bord finiront par dormir dans un dossier partagé sans jamais générer de décisions concrètes d’amélioration du bloc opératoire.

 

Mettre en place une stratégie d’usage des indicateurs, ce n’est pas un projet de transformation complexe. C’est une démarche pragmatique, que nous avons structurée en 4 étapes :

 

  • La première est d’identifier les usages concrets que l’on attend des indicateurs. À quoi doivent-ils servir ? À qui sont-ils destinés ? 


  • Ensuite, il faut sélectionner les bons indicateurs, en lien avec ces usages. Pas les plus jolis, pas les plus “historiques”, mais ceux qui aident vraiment à décider et à optimiser le bloc opératoire.


  • La troisième étape consiste à organiser le partage et la lecture, via des supports lisibles (tableaux de bord filtrés, fiches indicateurs, etc.) et des temps dédiés à leur usage.


  • Enfin, il faudra mesurer l’impact et ajuster : un indicateur qui n’aide pas à progresser peut être abandonné ou retravaillé. Il ne s’agit pas de faire plaisir à l’ANAP, mais bien de piloter le bloc opératoire efficacement.

 

Chez Datamento, nous avons accompagné plusieurs établissements dans cette démarche. Ce qui revient souvent, c’est la surprise des équipes face à l’écart entre les chiffres "officiels" et la réalité terrain. Une stratégie d’usage bien conçue permet de réconcilier ces deux mondes : elle offre une lecture partagée, favorise le dialogue entre les professionnels et aligne les décisions sur des faits vérifiés.

 

En conclusion, un indicateur sans usage, c’est une donnée en jachère. La promesse des tableaux de bord, ce n’est pas d’accumuler des chiffres, mais de déclencher des actions. Et pour cela, il faut penser au-delà des outils. Il faut penser « usages ».

 

Si vous voulez en savoir plus à ce sujet, vous pouvez visionnez le replay de notre webinar. 

Vous souhaitez un échange individuel pour en discuter ? Prenez rendez-vous ICI !

 

 
 
 

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